Turisme Sitges

Sitges, capitale mondiale du patchwork

L’art et Sitges s’entendent à la perfection, vous le savez. Aussi, quand en 2005 la localité a accueilli la première édition du Festival international de patchwork, il a été très clair que cette relation allait durer. Les toiles et les formes de cet art textile se marient très bien avec la mer en toile de fond et le caractère ouvert et multicolore de Sitges. Réitérons donc : une combinaison gagnante qui est d’ores et déjà une référence dans le monde entier.

Le terme Patchwork, traduit littéralement, signifie ‘travail avec des patches’. Conceptuellement, il nous aide à nous situer vis-à-vis de cet art textile, qui se distingue par le fait d’unir différentes toiles de toutes sortes pour créer une nouvelle pièce. Mais veillons tout de même à ne pas en simplifier et réduire la portée : il s’agit de bien autre chose que les édredons faits de morceaux multicolores qui vous viennent peut-être à l’esprit. C’est un art textile. Et l’art n’a aucune limite. Sinon ce ne serait pas de l’art.

 

Le Festival international de patchwork de Sitges, qui cette année se tient du 24 au 27 mars, est organisé par l’Association espagnole de patchwork. Mais vous savez que nous aimons personnaliser et donner les noms des principaux acteurs. En l’occurrence, le projecteur doit être braqué sur Inma Farrero, qui la dirige, et sur Belén Robles, trésorière de l’événement et qui a sa propre boutique à Sitges. Toutes deux, à part refuser le stéréotype de l’édredon de couleurs, déploient également l’éventail d’amateurs et amatrices : “Le patchwork n’est pas un truc de grands-mères, tout au contraire ; on pense aux aiguilles et on tend à imaginer quelque chose que seules font les personnes âgées. C’est pourquoi nous aimons que les gens viennent au festival et découvrent les merveilles que des hommes et des femmes de tous les âges font avec les toiles”.

 

Inma et Belén sont d’accord pour souligner la symbiose qui s’est créée entre le festival et Sitges. Inma l’explique de façon très imagée : “Ce n’est pas un festival qui a lieu dans une localité ; c’est une localité qui s’est donné un festival”. La nuance est révélatrice de l’atmosphère qui s’instaure, “et qui mobilise les riverains, les commerces, le climat, la promenade maritime…”. De fait, expliquent-elles, beaucoup de professionnels et de visiteurs qui reviennent chaque année “ne disent pas qu’ils viennent au festival de patchwork de Sitges… mais simplement qu’ils viennent à Sitges”. Belén, dont la boutique est toujours un thermomètre, reconnaît que “cette année semble très bien partie ; les gens ont envie de sortir à nouveau et de venir en groupe au festival, de voir, d’acheter, d’apprendre, de se promener dans Sitges…”.

 

Quelques informations pratiques, comme toujours. Le festival, dont l’accès est gratuit –exception faite des expositions-, s’installera sur le Paseo de la Ribera, sous trois chapiteaux dans lesquels se distribueront les 109 exposants prévus. Une participation qui situe ce rendez-vous comme une référence internationale. À preuve ce chiffre : aucun festival européen de patchwork n’a rassemblé depuis 2019 plus de 70 exposants. Par les chiffres et par l’identification avec la ville qui l’accueille, l’autre référence serait Houston.

 

Quelques éléments encore. À part se promener, regarder, questionner et acheter de l’art textile, les visiteurs pourront voir des expositions et participer à des ateliers de création, certains à l’intention des débutants et de courte durée. L’inscription dans ce cas aura lieu sur place. Pour les cours professionnels, les formalités doivent être réalisées sur le site web du festival.

 

Vous êtes au courant. L’art textile et Sitges vous attendent. Vous êtes toujours les bienvenus dans notre ‘cabanon’… ;)

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