Exposition collective Time Is Love par Henri Abraham Univers, Prince Galla Gnohité i Méné
PRINCE GALLA GNOHITÉ
Né en 1989 en Côte d’Ivoire Vit et travaille à Abidjan, Côte d’Ivoire La thématique des « enfants des rues » se retrouve dans la création artistique de plasticiens d’un certain nombre de pays, tant le phénomène est à la fois courant et souvent scandaleux.
En Côte d’Ivoire, il a été cristallisé par la crise politique et institutionnelle qui pendant quelques années a déstabilisé les structures sociales de ce pays et jeté dans la rue des nuées d’enfants et d’adolescents condamnés à se débrouiller pour vivre et à « jouer » à la guerre, mais avec de vraies armes, ceux que l’on appelle les « microbes » ou les « brouteurs ».
La paix est fort heureusement revenue, les armes sont désormais factices et les enfants des quartiers pauvres sont, comme tous les enfants du monde, à la recherche de plaisirs et amusements de leur âge, leur ingéniosité suppléant leur manque de ressources. Le visage et l’attitude de ces enfants ont changé !
HENRI ABRAHAM UNIVERS
Né en 1974 à Paris 8ème, France Vit et travaille à Londres, Royaume-Uni Lorsque l’on a vécu cent vies, en cent lieux de par le vaste monde, est-il étonnant que l’on choisisse de s’appeler Henri Abraham Univers ?
Entre les origines au Burkina et en France et la vie entre ces pays et quelques autres (notamment la Côte d’Ivoire et Londres où il est actuellement basé) ; lorsque l’on a fait des études de cinéma et pratiqué bien des métiers en divers endroits du monde, pour finir plasticien, peut-on s’étonner de ce que l’œuvre peint de l’artiste ait quelque chose d’universel et de cosmique qu’il revendique ?
Venu tardivement à la création plastique, après avoir exploré d’autres formes d’expression artistique, Henri Abraham Univers s’est rendu à l’évidence que la peinture était sa voie; il a laissé toutes ses autres activités pour s’y consacrer depuis 2013, à l’approche de la quarantaine. Encouragé par une artiste polonaise, il présente des œuvres pour la très sélective exposition de la Royal Academy of Arts, à Londres, au bout d’un an de pratique et, à sa grande surprise, s’y trouve retenu, parmi près de vingt-mille candidats.
MÉNÉ
Né en 1977 en Côte d’Ivoire Vit et travaille à Dabou (Côte d’Ivoire) Ange Méné continue de promener les silhouettes improbables de ses personnages à travers son œuvre et à travers nos vies et nous lui savons gré de la douceur et la couleur qu’il y met. Et, insensible à l’appel des sirènes des gloires rapides et incomplètes, il mène sa carrière d’artiste solide sérieux, aux quatre coins du monde, sans bruit et sans fureur.
Diplômé de l’INSAAC (l’école des beaux-arts d’Abidjan) et professeur certifié d’art plastique dans un lycée de la ville, il va son chemin, sans tapage inutile, mais avec opiniâtreté et talent. Et pourtant ils sont de plus en plus nombreux ceux qui apprécient ses multiples talents qu’il exprime dans des œuvres peintes de grande qualité. Car c’est de peinture qu’il s’agit, l’artiste ne s’étant, à ma connaissance, jamais départi de ce média pour exprimer ses sensations, ses visions, ses rêves et ses moments de mélancolie. La peinture comme une façon d’exprimer les émotions pour un homme dans la quarantaine tranquille, qui ne parle pas beaucoup, économe de ses gestes, de ses éclats de rire et de ses larmes, sûrement. Tout est dans ce travail, toujours richement coloré, qu’il poursuit obstinément depuis des années.
Nous lui avons connu des supports divers, papier, toile, bâches en plastique sur lesquelles des peintres en bâtiment avaient laissé leurs coulures au gré du hasard. Tout lui est bon pour ensuite, par la magie de la couleur, réinterpréter les choses et leur donner la tournure qu’il a souhaitée.

01/05/2021
Vernissage: 27 mars à 19h Cocktail Cava

OOA Gallery

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